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Universidad
Institut Libre Marie Haps, Licence en traduction et interprétation
Año de estudios
Campo de interés
Literary
Tipo de estudios
On Campus
Organización de estudiantes
Afiliaciones
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Puntos de nivel PRO 16, Preguntas respondidas: 9, Preguntas formuladas: 2
Muestrario
Muestras de traducción: 3
inglés al francés: ENTRY_2467
Texto de origen - inglés All travel is now merely a means of moving a camera from place to place, all travellers are ruled by the all-powerful lens. Visitors old-fashioned enough to wish only to stand and look with their anachronistic eyes are shoved aside by the photographers, who take it for granted that while they do their ritual focusing, nothing else may move or cross their vision. Those peculiar souls without a camera must step aside for those more properly occupied, must wait while the rituals take place, and must bide their time while whole coaches stop and unleash upon the landscape the Instamatic God. And the populations of whole countries seeing themselves cannibalised, swallowed up, vacuumed into the black-ringed staring eye, wrench what they can from the cannibals. You want picture my house, my camel? You pay.
None of this would matter, perhaps, if anything worthwhile was being accomplished. If all the constant busyness and clicking produced, at its end, what had not existed before, images of beauty captured or truth told. But, sadly, this isn't so. The camera is simply graffiti made respectable.
The camera is the means by which we stamp ourselves on everything we see, under cover of recording the Wonders of the World already wonderfully
recorded by professionals and on sale at every corner bookshop and newsagent. But what use to show Aunt Maud, back home, postcards of the Tuscan landscape, since we are not in the picture to prove that we were there?
No stretch of rocks has verity unless I am within it. No monument exists
but for my wife, leaning against it. No temple is of interest without my face beside it, grinning. With my camera I appropriate everything beautiful, possess it, shrink it, domesticate it, and reproduce it on my blank sitting-room wall to prove to a selected audience of friends and family the one absolutely vital fact about these beauties: I saw them, I was there, I photographed them, and, ergo, they are.
from "Amateur Photography: the World as it isn't and our Fred" by Jill Tweedie in the Guardian
Traducción - francés Aujourd’hui, voyager consiste principalement à transporter son appareil photo d’un endroit à l’autre, les voyageurs étant tous soumis à la loi de l’objectif tout-puissant. Les visiteurs assez vieux jeu pour se contenter de rester plantés à regarder avec leurs yeux anachroniques se font bousculer par les photographes qui, sûrs de leur bon droit, ne tolèrent pendant le rituel de mise au point rien qui bouge ou gêne leur champ de vision. Ces curieux individus dépourvus d’appareil photo doivent céder la place à ceux qui sont vraiment occupés, doivent attendre pendant toute la durée de la cérémonie et prendre leur mal en patience quand des cars entiers s’arrêtent pour laisser le Dieu Instamatic se déchaîner sur le paysage. Et les populations de pays entiers qui se voient cannibalisées, avalées, aspirées dans le petit œil cerclé de noir, arrachent au passage ce qu’elles peuvent de ces anthropophages. Toi vouloir photo ma maison, mon chameau ? Toi donner argent.
Rien de tout ceci ne poserait sans doute problème s’il en advenait quoi que ce soit d’intéressant. Si toute cette agitation et ces clics incessants débouchaient sur la création de quelque chose d’inédit, sur la capture d’instants magiques ou sur le dévoilement d'un pan de vérité. Hélas, il n’en est rien. L’appareil photo n’est en somme que la version socialement acceptable du graffiti.
L’appareil photo, c’est notre façon de marquer de notre empreinte tout ce que nous voyons, sous prétexte d’immortaliser les Merveilles du Monde déjà merveilleusement immortalisées par des professionnels et en vente chez les libraires et les marchands de journaux à tous les coins de rue. Mais, de retour à la maison, quel intérêt de montrer à Tante Maud des cartes postales de paysages toscans, si nous ne sommes pas sur la photo pour prouver que nous y étions ?
Aucune étendue rocailleuse n’a de sens si je n'en fais pas partie intégrante. Aucun monument n'a d'existence, sinon pour permettre à ma femme de s’y appuyer. Aucun temple n’a d'intérêt sans mon visage réjoui à côté. Avec mon appareil, je m’approprie tout ce qui est beau, je le possède, je l’écrase, le dompte, et le reproduis ensuite sur le mur blanc de mon salon pour révéler à une audience privilégiée d’amis et de parents l’essence suprême de ces beautés : je les ai vues, j’étais là, je les ai photographiées, donc elles sont.
inglés al francés: ENTRY_2153
Texto de origen - inglés When my wife told me she was pregnant, I got that stomach-churning sensation that hits you on a plunging roller coaster. I was excited, yes, but... oh my God. Parenting was for, well, parents.
So here I stand, bug-eyed and sweating buckets like some poorly-drawn cartoon character, the question marks floating in the air around my head while I try to prepare myself for the complete care and responsibility of another living being besides my cat. I'm responsible for making sure this little human doesn't grow up and turn into a complete monster. If the child turns out a social moron-- my fault. If the babe can't find Luxembourg on the map, blame me for not providing a better education. They'll need therapy, and of course that will be on my head too. So many opportunities for wrong turns!
I remember the day my father sat me down and awkwardly told me about the birds and the bees; it was perhaps the most excruciating and embarrassing half hour of both our lives. I can't do that to another human being.
Maybe I'm getting a little ahead of myself here. I can do this, I say; I'll be a great father. My child will be reared a well-rounded, educated, upstanding citizen of the world, and he or she won't hate me.
And then I imagine the baby, still safe within the confines of my wife's belly, suddenly opening an alarmed eye as the thought enters his or her mind: "What if my dad just can't hack it?
Traducción - francés Quand ma femme m’a annoncé : « Je suis enceinte », j’ai eu un haut-le cœur, le genre de sensation qui vous prend les tripes en dévalant les montagnes russes. J’étais fou de joie, certes, mais… oh là là. C’est vrai quoi, élever des enfants, c’est une affaire de … parents.
Me voilà planté là, les yeux comme des soucoupes et transpirant à seaux comme un mauvais personnage de BD, avec des tas de points d’interrogation qui se bousculent au-dessus de ma tête, tandis que j’essaie de me préparer à l’idée d’avoir la responsabilité absolue d’un autre être vivant totalement dépendant de mes soins, en plus de mon chat. C’est à moi de faire en sorte que ce petit d’homme ne devienne pas un monstre ignoble. Si l’enfant se révèle un asocial dégénéré : mea culpa. Si le bambin n’est pas fichu de localiser Luxembourg sur une carte, c’est moi qu’il faut blâmer : j’aurais dû surveiller de plus près son éducation. Tout ça finira chez le psy, et ce sera bien sûr encore pour ma pomme. Que d’occasions de mal faire !
Je me souviens du jour où mon père m’a pris à part pour me raconter maladroitement l’histoire des abeilles qui butinent les petites fleurs ; probablement la demi-heure la plus pénible et embarrassante de notre vie à tous les deux. Il est inconcevable que je fasse subir ça à un autre être humain.
Allons bon, j’extrapole peut-être un peu. Je peux le faire, que je me dis; je serai un père formidable. Je ferai de mon enfant un honnête citoyen du monde, équilibré et cultivé, et il ne me détestera pas.
Et c’est là que j’imagine le bébé, encore bien à l’abri dans les confins du ventre de ma femme, ouvrir soudain un œil affolé à la pensée qui le ou la traverse : «Et si mon papa n’assure pas du tout ? »
español al francés: ENTRY_3092
Texto de origen - español Admiré de niño la clarividencia del caballo para orientarse en la ida o el regreso y, sea de noche o de día, en la tormenta o bajo el vendaval, admiré el olfato de los perros para volver al sitio del que parten por más que de él se alejen, o el acierto infalible del gato para encontrar el rumbo que tras sus andanzas lo devuelve siempre a su casa. Yo no lo tengo ni cuento tampoco con ese invalorable sentido común a la mayoría de los humanos para orientarse en las calles y las rutas o en parajes nunca vistos tanto como en aquellos en donde apenas se estuvo una única vez. Yo me pierdo irremediablemente cuando me alejo de los circuitos habituales. Privado del don de la ubicación, incapaz de abstraer, de discernir y calcular donde tanta falta hace, los sitios que no frecuento son para mí inalcanzables y a ellos jamás llegaría si alguien no me condujese o no me dejara guiar por los que entienden. Sujeto fatalmente a mi pobre percepción, no sé ir, no sé volver y soy incapaz de remontar mi invalidez. No puedo, no aprendo, no entiendo y nada me dice un plano acerca de mi ubicación. No tengo brújula interna ni don alguno de representación y en cuanto a los puntos cardinales jamás supe dónde están. Todo esto, claro, favorece mi propensión a la inmovilidad. Para no exponerme a vivir perdido, trato de no alejarme de los escenarios familiares. Poco me convoca fuera de mi barrio y trato en lo posible de que mi vida social nunca lo exceda. Nada más ajeno a mí que el espíritu de un expedicionario. Invierto las direcciones y suelo situar a la izquierda lo que estuvo desde siempre a la derecha, y cuando lejos de mi casa dejo el coche estacionado, lo busco al querer volver por el lado en que no está y pierdo así un tiempo enorme resolviendo lo que nunca debió convertirse en problema.
KOVADLOFF, Santiago. “Soliloquio del extraviado” en Una biografía de la lluvia. Emecé ensayo, Buenos Aires (2004).
Traducción - francés Enfant, j’admirais l’habileté du cheval à s’orienter tant à l’aller qu’au retour ; j’admirais le flair des chiens qui, de jour ou de nuit, qu’il neige ou qu’il vente, regagnent toujours leur point de départ, quelle que soit la distance parcourue ; et l’instinct infaillible du chat pour retrouver invariablement le chemin qui le ramène au foyer après ses errances. Je ne possède pas cette qualité, ni ce bon sens inestimable qui habite la majorité des être humains pour s’orienter tant sur les routes et dans les rues qu'en des lieux inconnus ou à peine visités auparavant. Je me perds systématiquement chaque fois que je m’éloigne de mes circuits habituels. Dépourvu du moindre sens de l’orientation, incapable d’abstraction, de discernement et de calcul précisément là où c’est nécessaire, les endroits que je ne fréquente pas me sont inaccessibles et je n’y arriverais probablement jamais sans me faire conduire ou guider par des personnes compétentes.
Irrémédiablement prisonnier de ma perception défaillante, je ne puis aller nulle part ni en revenir, et je suis complètement incapable de surmonter mon handicap. Je n’y arrive pas, je n’apprends pas, je ne comprends pas, et un plan ne m’éclaire pas le moins du monde sur l’endroit où je me trouve. Chez moi, pas de boussole intérieure, pas la moindre capacité de représentation ; je n’ai d’ailleurs jamais pu situer les points cardinaux. Tout cela favorise bien sûr ma propension à l’immobilité. Pour ne pas m’exposer à vivre perdu, j’essaie de ne pas m’éloigner des décors familiers. J’ai peu d’obligations en dehors de mon quartier et, dans la mesure du possible, je fais en sorte que ma vie sociale y reste confinée. Je suis tout sauf un esprit aventurier. Je confonds les directions et situe à ma gauche ce qui a toujours été à droite et, quand je gare ma voiture loin de chez moi, je la cherche ensuite là où elle n’est pas, perdant ainsi un temps précieux à résoudre ce qui n’aurait jamais dû constituer un problème.
I graduated in translation ES and EN > FR in 2004 with First Class Honours.
I then worked at Yahoo! Search Marketing in Dublin for 2,5 years, first as a French Ad Editor and advertising consultant for big clients, then as Search Quality Specialist, mainly for the FR market but also as a backup for ES and UK.
I left Dublin last December and traveled for a few months around India.
I am currently back in Belgium, accepting translation jobs on a occasional basis - but I would like to move on to make it my main activity. My dream would be to end up translating mainly texts of a literary nature.
Since the beginning of this year, I have been attending literary translation Saturday classes, at the CETL (European Center for Literary Translation) in Brussels.