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Jacopo Cozzi
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French to Italian: Alfa Romeo Giulietta (https://www.youtube.com/channel/UCJgPSzwrKCnm0ppSs9QgrPg )
General field: Tech/Engineering
Detailed field: Automotive / Cars & Trucks
Source text - French
Alfa Roméo Giulietta

Bonjour, et bienvenue dans ce nouvel épisode de Millesime. Aujourd’hui, nous allons découvrir l’Alfa Roméo Giulietta Spider !
Nous sommes dans les ateliers de la Carrosserie Lecoq, Paris, spécialisée dans la restauration de véhicules de collections et la réparations de véhicules d’exceptions. Ici le travail de l’automobile est non seulement artisanal, mais aussi traditionnel. La Carrosserie a d’ailleurs récemment reçu le label EPV, Entreprise du Patrimoine Vivant, décerné aux entreprises françaises dont le savoir-faire fait perdurer des techniques en voie de disparition. Les débuts de cette auto remontent à 1952 lorsqu’Alfa Roméo démarre l’étude d’une voiture de taille moyenne. Deux ans plus tard, au salon de Turin, la marque présente la première Alfa Romeo Giulietta Sprint, une
berlinette deux places. La première version cabriolet de la Giulietta est présentée en 1955. Cet exemplaire date de 1957. En 1962 lorqu’Alfa Romeo cesse la production de la version Spider, elle en aura produit 17.096 exemplaires. Contrairement au coupé qui lui fut dessiné par Bertone, la version cabriolet fut dessinée par Pininfarina.
Elle reprend les lignes typiques de l’époque, avec notamment la fameuse calandre Alfa Romeo, dont les lignes perdurent encore aujourd’hui. La Giulietta a été équipée dès l’origine d’un moteur 1.3 Litre ou 1.6 Litre placé en position longitudinale avant. Ce moteur avait la particularité d’être quasiment tout en aluminium : le bloc, la culasse, le carter. Et il propose un système à double arbres à cames en tête et à chambres de combustions hémisphérique.
L’intérieur est simple. Le tableau de bord ne rassemble que quelques
interrupteurs pour les fonctions basiques : l’accélérateur du starter, le starter, les veilleuses et les codes, l’allume-cigare, l’éclairage du tableau de bord, qui à l’époque était indépendant de l’allumage des phares. le Chauffage, les essuie-glaces, très silencieux. Et le lave glace. Pour les pleins phare, c’est sur le plancher, au niveau du pied gauche. La boite de vitesse est à quatre rapports plus une marche arrière. Le volant pour terminer sur cette voiture, à trois fonctions. Bien entendu, diriger la voiture. Mais avec le cerceau intérieur, faire des appels de phare. Et au milieu…

TOUR DE PISTE

Et nous voilà maintenant au volant de cette très jolie petite italienne. Alors, ce que l’on remarque tout de suite, c’est que, la position de conduite est très étonnante. On a un siège qui est posé sur le sol et on a les jambes quasiment à plat. C’est assez déroutant au début, mais, honnêtement, on s’y fait très vite. Et la particularité de ces vieilles Alpha Roméo, c’est que les pédales sont fixées au sol, et non pas suspendues par en haut. Et ça, c’est quelque chose que les Alphistes apprécient particulièrement.Ce volant est tout petit, et moi j’adore ça. Un petit cerceau très fin, facile à prendre en main. La voiture est très agréable, la direction est un peu molle certes, c’est une vieille voiture. C’est pas comme ces gros volants tout moche qu’on a aujourd’hui, dans lequel il faut loger des airbags, et des tonnes de choses comme ça. Je trouve qu’avec ces petits volants, on ressent beaucoup mieux les aspérités de la route. Et de la boite de vitesse d’ailleurs. Cette voiture n’est pas une voiture de sport, c’est une voiture de promenade
avec une ligne splendide, une ligne qui date de l’époque où c’était vraiment le talent des designers qui déterminait le look des automobiles et pas une série de contraintes de sécurité qui oblige maintenant les constructeurs à mettre des rétroviseurs dans tous les sens, faire des montants de pare-brise énorme. Non, cette voiture c’est vraiment le talent et la plume du designer qui s’exprime.
Alors je sais, la Giulietta n’est pas une voiture de circuit, et nous sommes sur un circuit. Mais ça me permet de profiter de cette Giulietta à 100%. Cette voiture, c’est la dolce vita incarnée, elle est parfaite pour se promener sur les côtes italiennes au soleil couchant en écoutant la bande originale de La Strada !
L’anecdote pour terminer : le nom de la voiture, Giulietta, est un hommage à la femme du cinéaste italien Federico Fellini : Giulietta Anna Masina.


Translation - Italian
Alfa Romeo Giulietta

Buongiorno, e benvenuti in questo nuovo episodio di Millesime.
Oggi scopriremo l’Alfa Romeo Giulietta Spider!
Siamo nelle officine della Carosserie Lecoq di Parigi, specializzata nella restaurazione di veicoli da collezione e nella riparazione di veicoli speciali. Qui il lavoro sull’automobile non è solamente artigianale, ma
anche una tradizione. La Carosserie ha infatti da poco ricevuto il marchio di Qualità EPV (Azienda del Patrimonio Culturale Vivo), assegnato alle imprese francesi capaci di preservare quelle pratiche tecniche a rischio di scomparsa. L’uscita di quest’auto risale al 1952, quando l’Alfa Romeo comincia il progetto di una macchina di taglia media. Due anni dopo, al salone di Torino, l’Alfa Romeo presenta la prima Giulietta Sprint, una berlina compatta a due posti.
La prima versione cabriolet della Giulietta viene presentata nel 1955. Questo modello è del 1957. Nel 1962, quando l’Alfa Romeo cessa la produzione della versione Spider, gli esemplari prodotti ammontano a 17.096. A differenza del coupé, disegnato da Bertone, la versione cabriolet fu disegnata da Pininfarina. L’auto riprende le linee tipiche dell’epoca, in particolare la famosa calandra Alfa Romeo, i cui lineamenti si conservano intatti ancora oggi. La Giulietta è stata equipaggiata fin dalle origini di un motore 1.3 litri o 1.6 litri sistemato longitudinalmente in avanti. La particolarità del motore era di essere quasi tutto in alluminio: il blocco, la testata, il basamento. Propone un sistema a doppio albero a camme in testa dotato di camera di combustione emisferica.
L’interno è semplice. Il cruscotto si compone solo di qualche pulsante
per le funzioni di base: il sistema di accensione, lo starter, le luci di posizione e gli anabbaglianti, l’accendisigaro, l’illuminazione del cruscotto, che all’epoca era indipendente dall’accensione dei fari, il riscaldamento, i tergicristalli, molto silenziosi. E i lavacristallo. Gli abbaglianti sono sul ripiano dell’auto vicino al piede sinistro. La scatola del cambio ha quattro rapporti più la retromarcia. Il volante, per concludere, ha tre funzioni. Guidare la macchina, ovviamente. Ma con il cerchio interno, si può fare segno con i fari. E con il centro…

GIRO DI PISTA

Ed eccoci al volante di questa piccola graziosa italiana. Allora, quello che si può notare subito è che la posizione di guida è molto particolare. Il sedile è posato a terra e le gambe sono praticamente distese. All’inizio è un po’ strano, ma onestamente ci si abitua velocemente. E la particolarità di queste vecchie Alfa Romeo è che i pedali sono fissati dal basso e non dall’alto. E questa è una cosa che gli alfisti apprezzano specialmente. Questo volante è piccolissimo ed è una cosa che adoro. Un cerchio molto fine, facile da maneggiare. La guida è piacevole, lo sterzo un po’ molle ma insomma, è pur sempre una vecchia auto. Non come quei grossi volanti orribili che si fanno oggi, nei quali bisogna infilare l’airbag e una caterva di roba simile. A me sembra che con questi piccoli volanti si senta davvero meglio la ruvidezza della strada. E pure del cambio. Quest’auto non è un’auto sportiva, è una macchina da città con una linea splendida, la linea di un’epoca dove era veramente il talento dei designer a determinare il look di un’automobile, e non una serie di norme sulla sicurezza che obbligano i costruttori a mettere dei retrovisori da ogni parte, fare dei montanti per i parabrezza enormi. No, questa macchina è davvero figlia del talento e della matita del designer che si esprime. Si, lo so, la Giulietta non è una macchina da pista e noi siamo su una pista. Ma mi permette di approfittare della Giulietta al 100%. Questa macchina è l’incarnazione della dolce vita, è perfetta per andare in giro sulle coste italiane al tramonto ascoltando la colonna sonora de La strada!
Un aneddoto per finire: il nome dell’auto, Giulietta, è un omaggio alla
moglie del regista italiano Federico Fellini: Giulietta Anna Masina.

English to Italian: Wall Street Journal : David Foster Wallace, The novelist and essayist on his book about John McCain's 2000 campaign
General field: Art/Literary
Detailed field: Journalism
Source text - English
Wall Street Journal (https://www.wsj.com/articles/SB121218708445533979)

David Foster Wallace, author of the novel "Infinite Jest," was asked by Rolling Stone magazine to cover John McCain's presidential campaign in 2000. That assignment became a chapter in his essay collection "Consider the Lobster" (2005); the essay has now been issued as a stand-alone book, "McCain's Promise." In a phone interview, Mr. Wallace said he came away from the experience marveling at "how unknowable and layered these candidates are." Mr. Wallace also answered questions via email about presidential hopefuls, the youth vote and smiley faces.

WSJ: So why would a novelist want to travel around on a campaign bus?

Mr. Wallace: What made the McCain idea interesting to me, was that I'd seen a tape of his appearance on Charlie Rose at some point the previous year, in which he spoke so candidly and bluntly about stuff like campaign finance and partisan ickiness, stuff I'd not heard any national-level politician say. There was also the fact that my own politics were about 179 degrees from his, so there was no worry that I'd somehow get seduced into writing an infomercial.

WSJ: Have you changed your mind about any of the points that you made in the book?

Mr. Wallace: In the best political tradition, I reject the premise of your question. The essay quite specifically concerns a couple weeks in February, 2000, and the situation of both McCain [and] national politics in those couple weeks. It is heavily context-dependent. And that context now seems a long, long, long time ago. McCain himself has obviously changed; his flipperoos and weaselings on Roe v. Wade, campaign finance, the toxicity of lobbyists, Iraq timetables, etc. are just some of what make him a less interesting, more depressing political figure now—for me, at least. It's all understandable, of course—he's the GOP nominee now, not an insurgent maverick. Understandable, but depressing. As part of the essay talks about, there's an enormous difference between running an insurgent Hail-Mary-type longshot campaign and being a viable candidate (it was right around New Hampshire in 2000 that McCain began to change from the former to the latter), and there are some deep, really rather troubling questions about whether serious honor and candor and principle remain possible for someone who wants to really maybe win. I wouldn't take back anything that got said in that essay, but I'd want a reader to keep the time and context very much in mind on every page.

WSJ: You write that John McCain, in 2000, had become "the great populist hope of American politics." What parallels do you see between McCain in 2000 and Barack Obama in 2008?

Mr. Wallace: There are some similarities—the ability to attract new voters, Independents; the ability to raise serious money in a grassroots way via the Web. But there are also lots of differences, many too obvious to need pointing out. Obama is an orator, for one thing—a rhetorician of the old school. To me, that seems more classically populist than McCain, who's not a good speechmaker and whose great strengths are Q&As and small-group press confabs. But there's a bigger [reason]. The truth—as I see it—is that the previous seven years and four months of the Bush Administration have been such an unmitigated horror show of rapacity, hubris, incompetence, mendacity, corruption, cynicism and contempt for the electorate that it's very difficult to imagine how a self-identified Republican could try to position himself as a populist.

WSJ: In the book, you talk about why many young people are turned off by politics. What do you think could get young people to the voting booth this election?

Mr. Wallace: Well, it's a very different situation. If nothing else, the previous seven years and four months have helped make it clear that it actually matters a whole, whole lot who gets elected president. A whole lot. There's also the fact that there are now certain really urgent, galvanizing problems—price of oil, carbon emissions, Iraq—that are apt to get more voters of all ages and education-levels to the polls. For more interested or sophisticated young voters, there are also the matters of the staggering rise in national debt and off-the-books war-funding, the collapse of the dollar, and the grievous damage that's been done to all manner of consensuses about Constitutional protections, separation of powers, and U.S. obligations under international treaties.

WSJ: You're known for writing big, complex books. Your novel "Infinite Jest" is more than 1,000 pages, but "McCain's Promise" is a trim 124 pages. What made you decide to drop a few weight classes for this release?

Mr. Wallace: The truth is that this book is really a magazine article whose subject just turned out to be too big and thorny and multiramified to be doable at article length.

WSJ: I have an advance copy of "Infinite Jest" that your publishing house sent me in 1996. It's signed—apparently—by you and there's a little smiley face under your name. I've always wondered—did you actually draw that smiley face?

Mr. Wallace: One prong of the Buzz plan [for "Infinite Jest"] involved sending out a great many signed first editions—or maybe reader copies—to people who might generate Buzz. What they did was mail me a huge box of trade-paperback-size sheets of paper, which I was to sign; they would then somehow stitch them in to these "special" books. I basically spent an entire weekend signing these pages. You've probably had the weird epileptoid experience of saying a word over and over until it ceases to denote and becomes very strange and arbitrary and odd-feeling—imagine that happening with your own name. That's what happened. Plus it was boring. So boring, that I started doing all kinds of weird little graphic things to try to stay alert and engaged. What you call the "smiley face" is a vestige of an amateur cartoon character I used to amuse myself with in grade school. It's physically fun to draw—very sharp and swooping, and the eyebrows are just crackling with affect. I've seen a few of these "special books" at signings before, and it always makes me smile to see that face.
Translation - Italian
Target Text: Medeonline.net
http://www.medeaonline.net/le-interviste-di-david-foster-wallace-terzo-episodio-is-john-mccain-for-real/

David Foster Wallace fu trovato morto nella sua casa il 12 settembre [2008]. Aveva 46 anni. Nel maggio dello stesso anno, Christopher Farley intervistò l’autore di Infinite Jest.

Nel 2000, David Foster Wallace, autore di Infinite Jest, fu invitato da Rolling Stone a seguire la campagna di John McCain: l’incarico diventò un capitolo della sua collezione di saggi Considera l’Aragosta (2005). Adesso il saggio è stato pubblicato con il titolo "McCain’s Promise". In un’intervista telefonica Mr. Wallace ci ha detto di essere uscito da quell’esperienza meravigliandosi di “come siano sfuggenti e stratificati questi candidati”. Mr. Wallace ha risposto via email anche alle nostre domande sulle speranze presidenziali, il voto dei giovani elettori e alcune faccine sorridenti.

WSJ: Perché uno scrittore di romanzi vorrebbe salire sull’autobus elettorale?

DFW: Quello che mi ha reso interessante l’idea di seguire McCain è stata una registrazione della sua partecipazione al "Charlie Rose Show" dell’anno scorso in cui parlava così candidamente e così schiettamente di cose come i finanziamenti della campagna elettorale e la riluttanza dei militanti, cose che non avevo mai sentito argomentare da nessun altro politico di livello nazionale. C’entrava anche il fatto che le mie idee politiche fossero a circa 179 posizioni di distanza da lui, così non c’era nessun pericolo che fossi in qualche modo sedotto a scrivere un articolo pubblicitario.

WSJ: Adesso hai cambiato idea su qualche punto del libro?

DFW: Come nella migliore tradizione politica, respingo la premessa della sua domanda. Il saggio s’incentra in maniera specifica su un paio di settimane del febbraio 2000 e la situazione in quel tempo sia di McCain che della politica nazionale. Tutto dipende fortemente dal contesto. E quel contesto adesso sembra davvero molto, molto, molto lontano. Lo stesso McCain è ovviamente cambiato; i suoi trasformismi e le sue ambiguità sulla 'Roe contro Wade", i finanziamenti elettorali, la tossicità dei lobbisti, il calendario della guerra in Iraq e così via sono solo alcuni degli argomenti che adesso lo rendono una figura meno interessante e più deprimente, almeno per me. Tutto è comprensibile, naturalmente. Adesso non è più un anticonformista che insorge: è il candidato alla presidenza del Partito Repubblicano. Comprensibile, certo, ma deprimente. Come argomenta una parte del saggio, c'è un’enorme differenza tra presentare una campagna ribelle tipo tiro dell’Ave Maria all’ultimo secondo ed essere invece un candidato proponibile (cambiamento avvenuto dalle parti del New Hampshire nel 2000); e ci sarebbero domande piuttosto profonde e problematiche su quanto sia possibile rimanere seri riguardo a candore, onore e principi per qualcuno che magari vuole vincere. Non ritirerei niente di quello che ho detto nel saggio, ma vorrei che il lettore tenesse bene a mente l’epoca e il contesto ad ogni pagina.

WSJ: Hai scritto che John McCain nel 2000 era diventato “la più grande speranza populista della politica americana”. Quali paralleli vedi tra il McCain del 2000 e l'Obama del 2008?

DFW: C’è qualche somiglianza. L’abilità di attrarre nuovi elettori e gli indipendenti; l’abilità nell’accumulare un sacco di soldi su base popolare con internet. Ma ci sono anche tante differenze, molte troppo ovvie per essere puntualizzate. Obama è un oratore, sotto un certo aspetto un retore vecchia scuola. A me sembra molto più populista in senso classico di McCain, che non è questo gran parlatore e i cui grandi punti di forza sono le interviste domanda-risposta e le confabulazioni con piccoli gruppi di giornalisti. Ma c’è una ragione ancora più grande. La verità, per come la vedo io, è che i precedenti sette anni e quattro mesi dell’amministrazione Bush sono stati una macabra dimostrazione di rapacità, hubris, incompetenza, falsità, corruzione, cinismo e disprezzo nei confronti dell’elettorato talmente spassionati che risulta davvero difficile immaginare come un repubblicano convinto possa ancora presentarsi in maniera populista.

WSJ: Nel libro parli di molti giovani abbandonati dalla politica. Cosa pensi che potrebbe spingerli nella cabina elettorale in queste elezioni?

DFW: Beh, è una situazione molto diversa. Almeno gli scorsi sette anni e quattro mesi hanno aiutato a chiarire che in realtà conta veramente, veramente molto chi viene eletto presidente. Veramente molto. Bisogna considerare anche che adesso alcuni problemi sono ormai davvero urgenti e incalzanti. Il prezzo del petrolio, l’emissione di carboni, l’Iraq. Argomenti capaci di portare più elettori di ogni età ed educazione a votare. Per i più interessati e sofisticati tra i giovani elettori bisogna cosiderare anche la questione dello sconcertante rialzo del debito nazionale e del finanziamento sottobanco della guerra, del collasso del dollaro e del danno doloroso inflitto a tutte le espressioni di consenso sui diritti costituzionali, la separazione di poteri e tutti gli obblighi americani verso gli accordi internazionali.

WSJ: Ho una copia in più di Infinite Jest che la tua casa editrice mi ha spedito nel 1996. Sembra firmata dalla tua mano e c’è un piccolo smiley sotto il tuo nome. Mi sono sempre chiesto: l’hai disegnata davvero tu quella faccina?

DFW: Una delle strategie della campagna promozionale era spedire una gran quantità di prime edizioni firmate, o magari copie per lettori, a gente effettivamente in grado di promuovere il libro. Quello che fecero fu mandarmi un’enorme scatole di fogli di carta in formato libro tascabile che avrei dovuto firmare; loro poi li avrebbero in qualche modo attaccati a questi libri "speciali”. Per farla breve ho speso un intero fine settimana a firmare quelle pagine. Probabilmente hai sperimentato quella bizzarra esperienza epilettica quando dici e ridici una parola finché smette di avere un significato e comincia a diventare una strana sensazione oscura e arbitraria. Immagina che capiti con il tuo nome. Questo è quello che è successo. In più era noioso. Talmente noioso che ho cominciato a fare ogni genere di disegnino idiota per rimanere sveglio e concentrato. Quello che chiami “smiley” sono i resti di un personaggio di un fumetto amatoriale con cui mi trastullavo alla elementari. È fisicamente divertente da disegnare, tutto puntuto e schizzato, con le sopracciglia che frusciano d'affetto. Mi è capitato di rivedere questi “libri speciali” a qualche sessione di autografi e mi fa sempre sorridere rivedere quella faccina.

Translation education Master's degree - Sorbonne Nouvelle - Paris 3
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Jul 15, 2019