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Sample translations submitted: 1
Italian to French: La Scuola delle Fanciulle ovvero Pasquale, Girolamo Gigli General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - Italian Extrait
ATTO PRIMO
SCENA PRIMA
Civile.
GERINDO e FABIANO.
FABIANO : Ma, signor Gerindo, un po' più adagio per carità : che avete paura di trovare il diavol nel catino ?
GERINDO : Che dici, insensato.
FABIANO : Io dico, che se si va sempre di questo passo, s'alloggerà lontano bene. In quant' a me, io credo che voi siate di razza de cavalli di Mantova, che vanno sempre in posta. Eh via un po' più flemma ; che non sapete che chi va piano, va sano ?
GERINDO : Di che ti lamenti, pigro che sei ?
FABIANO : Mi lamento, che dallo spuntar del giorno fino ad ora, mi avete fatto correre come un levriere, senza mai pigliar fiato.
GERINDO : O via, adesso dunque riposati, già son arrivato dove voleva.
FABIANO : Un bel farsi onore del sol d'agosto1. Ma ditemi, signor padrone, chi diamin v'ha mosso a far questa carriera stamattina su quest'ora ?
GERINDO : Io non opero a caso, e tanto basti.
FABIANO : La risposta di Cecco Rustico che batteva la moglie col sacco, e dentro v'aveva il vomere. « So ben io quel ch'io mi fo, e dentro è chi la pesta ». (Gerindo guarda l'orologio) Ah, ah, che si che do nel brocco : voi avete qualche appuntamento di disfida : ditela giusta.
GERINDO : Questa volta sei stato cattivo indovino, né io son qui per quel che tu pensi.
FABIANO : Chi è solito aver mal tempo, d'ogni nuvola aspetta pioggia. Io v'ho veduto in un discorso così serrato col signor Fernando, incontrato che l'avete questa mattina, che mi credevo che ne voleste fare qualcuna delle vostre.
GERINDO : Col signor Fernando ho discorso di tutt'altro che d'armi. Io l'ho pregato a volermi far fare un mio ritratto in piccolo da pittore suo amico, che ha fatto il suo a maraviglia bene.
FABIANO : Non è miracolo, dunque, ch'io mi sia ingannato, perché chi aveva da pensare che per una cosa, che si conclude in due parole, ci bisognasse un discorso si lungo, e si segreto.
GERINDO : Per indurlo a farmi questo servizio, è bisognato adoperare molte preghiere, perché dice che quel suo amico non fa più quest'arte per professione, e né meno vuol che si sappia ch'egli ha quest'abilità, talmente che neppure m'ha voluto dire il suo nome.
FABIANO : O ch'ei vada a friggere dunque, il suo sapere : io l'averei mandato al diavolo alla prima senza mettermi tanto in pena, perché a ridurla, non credo che abbiate gran necessità di farvi stampar sulle tele, o sul rame. Il buon vino non ha bisogno di frasca.
GERINDO : Ah Fabiano mio, troppo mi preme di ciò fare.
FABIANO : E perché ?
GERINDO : Per donare almeno in questa maniera me stesso a chi è già in possesso di tutto il mio cuore. Ah potess'io aver anche quel di lei.
Translation - French Extrait
ACTE UN
SCENE UNE
En ville.
GERINDO et FABIANO.
FABIANO : Voyons, signor Gerindo, moins vite par pitié : vous avez le diable aux trousses ou quoi !
GERINDO : Que dis-tu, insensé ?
FABIANO : Je dis que si nous continuons à ce train-là, ce soir nous dormirons au diable. Moi, je crois que vous êtes de la race des chevaux de Mantoue, qui vont de relais en relais. Allons, un peu de patience, ne savez-vous pas que ceux qui vont lentement, vont sûrement ?
GERINDO : De quoi te plains-tu, paresseux ?
FABIANO : Je me plains de ce que depuis le lever du jour jusqu'à maintenant, vous m'avez fait courir comme un lévrier, sans me laisser une minute de répit.
GERINDO : Oh, eh bien, repose-toi donc, je suis arrivé là où je voulais.
FABIANO : Trop aimable maintenant qu’on s’arrête. Mais dites-moi, mon maître, qu'est-ce qui vous a pris de mener pareil train si tôt ce matin ?
GERINDO : J'ai mes raisons, un point c’est tout.
FABIANO : Réponse de Monsieur de la Palisse qui battait sa femme avec un sac où il avait mis un soc à l'intérieur : « Moi, je ne fais rien de mal, c'est le sac qui la frappe ». (Gerindo regarde sa montre). Ah, ah, j'avais vu juste : vous avez rendez-vous pour un règlement de comptes : dites-moi tout.
GERINDO : Cette fois-ci tu as mal deviné, je ne suis pas là pour ce que tu penses.
FABIANO : Chat échaudé craint l'eau froide. Je vous ai vu en conversation si secrète avec le signor Fernando quand vous l'avez croisé ce matin, que j'ai cru que vous vous apprêtiez à vous fourrer encore dans le pétrin.
GERINDO : Avec le signor Fernando, j’ai parlé de tout autre chose que d’armes. Je l'ai prié de bien vouloir faire faire mon portrait en miniature par l’un de ses amis qui est peintre, et qui a fait le sien à merveille.
FABIANO : Ce n'est donc pas étonnant que je me sois trompé ! Qui aurait pensé qu'une affaire, se concluant d'ordinaire en deux mots nécessite un entretien si long et si secret !
GERINDO : Pour le convaincre de me rendre ce service, j'ai dû recourir à maintes prières, car il dit que son ami n'exerce plus cette profession, et qu’il ne veut pas révéler son talent, à tel point que le signor Fernando n'a même pas voulu me donner son nom.
FABIANO : Oh, eh bien, qu'il le garde, son joli talent : moi, je l'aurais d’emblée envoyé au diable sans me donner autant de mal, car je ne crois pas que vous ayez besoin de vous faire tirer le portrait sur la toile ou sur le cuivre. A bon vin point d'enseigne !
GERINDO : Ah ! Mon cher Fabiano, je tiens absolument à le faire.
FABIANO : Pourquoi donc ?
GERINDO : Pour me donner au moins de cette façon à celle qui possède déjà mon cœur en entier. Ah ! Si je pouvais avoir le sien en retour.