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Italian to French: Claudio Tognonato - Il corpo del sociale General field: Social Sciences Detailed field: Social Science, Sociology, Ethics, etc.
Source text - Italian In sociologia e in filosofia l’individuo costituisce l’unità di riferimento. Si esamina l’essere, la persona, il soggetto senza però avere una chiara consapevolezza di quanto individuale sia l’individuo. Da una parte si dice che non esiste un individuo isolato: in sociologia si parla di comunità e società, di gruppo d’appartenenza, di gruppo di riferimento; in filosofia si parla di dasein, di essere nel mondo, di situazione e di contesto storico. Dall’altra la nostra cultura stabilisce una scissione tra il singolo e l’universo di cui è parte, quasi sembrerebbe che per analizzare in dettaglio l’essere umano l’individuo debba essere sezionato, disgiunto dal suo ambiente. Ma fino a che punto questa astrazione deve essere mantenuta? Cosa separa l’individuo dalla società? È la declinazione verbale (io, tu, egli) a costringerci all’individuazione o il fare dell’individuo precede il linguaggio? C’è veramente una distanza? E, se c’è, quanto distante è la persona dalla totalità che lo contiene? Questa distanza è continua o variabile?
Al di là delle diverse posizioni teoriche, l’azione umana sarà ogni volta la risposta reale e vissuta a queste domande. Tra l’unità intrinseca ed intenzionale del singolo agire e la società si sviluppa una fitta trama di rapporti in mezzo ai quali la propria scelta difficilmente riesce ad essere riconosciuta come tale. Tra l’agente storico e la complessità sociale sembra si crei uno scarto che è quello tra l’unità e la molteplicità. Un’asimmetria non solo quantitativa.
Questo lavoro è il tentativo di percorrere la strada che va dall’individuo al gruppo e dal gruppo all’individuo. Vorremmo capire, per esempio, come è possibile che il singolo esca da sé per avviarsi verso il sociale quando il mondo è già presente nel centro stesso del suo essere. Due discipline, la filosofia e la sociologia, demarcheranno la nostra strada e due errori rappresenteranno i fossati laterali ai margini dei quali non si dovrebbe andare. Per quanto riguarda la filosofia l’errore è quello dell’astrazione la quale pensa che la realtà è un terreno troppo confuso e pieno d’imprecisioni per costruirci sopra le sue perfette cattedrali logiche (e qui ci sarà d’aiuto la sociologia che basa le sue affermazioni in ricerche compiute sul campo); per la sociologia l’errore è quello di dare valenza ontologica alle costruzioni sociali e di credere che gli eventi o, peggio, i numeri parlino da soli (e qui ci sarà di aiuto la critica filosofica che fornirà elementi teorici per capire i fatti sociali). Da questo confronto vorremmo ricavare un dialogo continuo tra le due discipline. Cercheremo di percorrere questa strada analizzando alcuni concetti e categorie sociologiche in un’ottica fenomenologico-esistenziale legata in particolare al pensiero di Jean-Paul Sartre, un filosofo che ha messo il “vissuto” al centro delle sue riflessioni.
Translation - French L'individu constitue l'unité de référence en sociologie comme en philosophie. On examine l'être, la personne, le sujet, sans toutefois savoir clairement à quel point l'individu est individuel. D'un côté on dit qu'il n'existe pas d'individu isolé : en sociologie on parlera de communauté, de société, de groupe d'appartenance ou de groupe de référence ; en philosophie on parlera plutôt du dasein, de l'être au monde, de situation et de contexte historique. D'autre part notre culture établit une nette séparation entre le singulier et l'univers dont il fait partie, à tel point qu'il semblerait que, pour analyser l'être humain en détail, l'individu doive être sectionné, séparé de son environnement. Mais à quel point cette abstraction doit-elle être maintenue ? Qu'est-ce qui sépare l'individu de la société ? Est-ce la déclinaison verbale (je, tu, il) qui nous contraint à l'individualisme, ou les actes de l'individu précèdent-ils le langage ? Y a-t-il réellement une distance ? Et, s'il y en a une, à quel point la personne est-elle distante de la totalité qui la contient ? Cette distance est-elle constante ou variable ?
Au-delà des diverses positions théoriques, l'action humaine sera toujours la réponse réelle et vécue à toutes ces questions. Entre l'unité intrinsèque et intentionnelle de l'action singulière et la société, il se développe un dense réseau de relations au milieu duquel le choix de l'individu ne saurait être reconnu comme tel. Il semble qu'entre l'agent historique et la complexité sociale il se créé un écart, qui n'est autre que celui entre l'unité et la multiplicité. Une asymétrie qui n'est pas seulement quantitative.
Le travail entreprit ici tente de parcourir la route qui va de l'individu au groupe et du groupe à l'individu. Nous aimerions comprendre, par exemple, comment est-il possible que le singulier sorte de lui-même pour aller vers le social, alors que le monde est déjà présent au centre même de son être. Deux disciplines, la philosophie et la sociologie, baliseront notre chemin et deux erreurs feront office de garde-fous, au-delà desquels il s'agit de ne pas s'aventurer. En ce qui concerne la philosophie, l'erreur réside dans l'abstraction, dans l'idée que le réel est un terrain trop confus, trop plein d'imprécisions pour baser sa pensée dessus, en construisant son raisonnement sur de parfaites cathédrales logiques (la sociologie sera ici d'une grande aide, basant ses affirmations sur des recherches menées sur le terrain) ; pour la sociologie il s'agira de ne pas donner une valeur ontologique aux constructions sociales, de ne pas croire que les faits ou, pire encore, les chiffres, parleraient d'eux-mêmes (cette fois-ci ce sera la critique philosophique qui nous fournira des éléments théoriques afin de comprendre les faits sociaux). De cette confrontation nous voudrions tirer un dialogue continu entre ces deux disciplines. Nous tenterons de parcourir cette route en analysant des concepts et des catégories sociologiques dans une optique phénoménologico-existentielle, liée en particulier à la pensée de Jean-Paul Sartre, un philosophe qui a placé le "vécu" au centre de ses réflexions.
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